En juin 2005, après 2 ans, j’apprends enfin que je suis enceinte. C’était le bonheur nous étions si heureux. En juillet, je passe une visite et une écho : tout est normal, son cœur bat bien. Le 2 août (jour de mes 29 ans) je repasse une écho pour la déclaration et la nous voyons 2 petits bouts. Nous étions encore plus heureux. Le gynécologue ne nous parlait pas, il était froid. Mon mari posait des questions mais il disait qu’il ne pouvait pas parler car il regardait et il avait du mal à voir. Après ce moment interminable, nous sommes passés dans son bureau et il nous apprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas bien à l’un des bébé, il faut aller sur L. pour contrôler. Nous avons rendez-vous le 13 août. Ce matin-la, nous étions très angoissés et le verdict tombe. L’un des bébé n’a aucune chance de survie. Il fallait que l’on continue la grossesse en sachant qu’un des bébés était gravement malade et allait décédé à sa naissance. Ce fut très dur à vivre. En septembre, je fut suivie par le Docteur V. qui nous a été d’un très grand réconfort tout au long de l’épreuve que nous avons traversés. Le 19 décembre, à 33 semaines de grossesse, la sage-femme vient chez moi et je lui dit que je ne sens plus les bébés bouger. Elle me rassure en me disant que j’avance dans ma grossesse et qu’ils n’ont plus beaucoup de place pour gigoter. Elle essaye d’écouter leurs cœurs mais n’y arrive pas. Elle m’emmène à l’hôpital pour faire une échographie de contrôle et la ce fut le choc. Mes bébés était morts in-utéro. J’étais seule mon mari travaillait. Quand je lui ai annoncé il ne voulait pas y croire. Je suis donc rentrée le lendemain à la maternité pour accoucher de mes bébés qui étaient décédés. J’ai donc accouché le 22 décembre 2005. Corentin pesait 1,700kg et mesurait 32cm et Axel pesait 1,630 et mesurait 40cm. On les a enterrés le 30 décembre 2005. Cette épreuve est très dur à supporter, ça fait tellement mal. Heureusement nous avons été très bien entourés par notre famille et le Docteur V. qui nous a soutenus jusqu’au bout.
Mes bébés d’amour, maman et papa ne vous oublieront jamais. Vous resterez toujours dans notre cœur, on vous aime tant, vous nous manquez terriblement. Nous savons que de la-haut vous veillez sur nous.
Vos parents qui vous aiment, mars 2006