Margot, notre petite étoile

Après plusieurs années, des inséminations, une fausse couche, une GEU et une FIV, ce 1er octobre 2012 nous annonçait notre souhait le plus grand : j étais enceinte.

Cette grossesse fut idyllique malgré les craintes constantes dues à notre parcours.

La première écoute de ses battements de cœur, les premières échos étaient accompagnées de larmes mais des larmes de bonheur.

Notre petite puce était déjà une chipie. Elle se cachait pour ne pas que l’on voit qu’elle était une fille. Dès que son papa posait la main sur mon ventre, elle s’arrêtait de bouger.

Elle nous apportait déjà le bonheur que nous attendions par l’arrivée d’un enfant.

Arrivée au septième mois, les angoisses laissaient place à l’excitation de sa venue prochaine. Nous nous disions que maintenant plus rien ne pouvait arriver.

Lors de la troisième échographie, le sage femme nous dit qu’il faut refaire une écho dans 2 semaines car on ne voit pas bien son cerveau. Notre chipie essaye encore de se cacher.

Mais lorsque nous avons fait cette fameuse écho, nous avons vite compris à l’air grave du gynécologue qu’il y avait un problème. Ce 24 avril 2013, notre monde s’est écroulé.

Après une semaine interminable, nous apprenions que Margot étaient atteinte d’une agénésie vermienne. Nous décidions de ne pas lui donner cette vie de souffrance qui l’attendait.

La grossesse s’est interrompue ce lundi 6 mai à 35 semaines.

Après une semaine, un retour à la maison difficile, des larmes en cascade qui ne sont pas prêtes de s’arrêter, notre petite Margot rejoint les étoiles et le jardin des souvenirs aujourd’hui.

Quelle souffrance de ne pas l’avoir près de nous, mais quel soulagement de savoir qu’elle ne souffre pas.

Ma petite Margot, ma petite étoile, tu es notre petite fille, tu resteras dans notre cœur.